LE VERRE accède à une
nouvelle ère

La visite d’une délégation du MEDEF au complexe MFG de Cevital

A l’occasion de la visite d’une délégation du Medef au complexe MFG de Cevital, spécialisé dans la production de verre plat, Issad Rebrab a, encore une fois, redit sa conviction que l’Algérie recèle de grandes potentialités économiques qui peuvent faire un important réceptacle pour les investissements nationaux, mais aussi une des premières destinations pour les investisseurs étrangers. Chiffres à l’appui, il a exposé quelques avantages comparatifs que notre pays peut faire jouer afin de faire pencher la balance en sa faveur et assurer à son économie une croissance durablement orientée vers la hausse, ainsi que cette indispensable diversification, déjà tardive.

Le patron de Cevital n’y a pas fait référence, mais l’on sait que tout n’est pas fait pour exploiter au mieux nos atouts et nos capacités. Et que, par conséquent, l’Algérie enregistre, forcément, un manque à gagner qu’elle n’est pourtant pas censée négliger, encore moins accepter, au regard de l’état actuel de ses finances et des demandes sociales grandissantes qui se font entendre, quelquefois avec fracas. Si d’aventure nos gouvernants continuaient à tourner le dos au bon sens, au nom de dogmes dépassés ou de considérations subjectives inavouées, la facture ne ferait que s’alourdir et, fatalement, notre pays risquerait de rater l’opportunité d’un ressaisissement salutaire. Car le temps n’attend pas. Surtout que d’autres pays ne manqueront pas de saisir la moindre occasion que l’Algérie n’aura pas vu passer, notamment celle de se placer comme trait d’union entre l’Europe et l’Afrique.
Ailleurs, en tout cas, le discours économique du président de Cevital est écouté avec intérêt et les exemples, qui démontrent la viabilité des modes opératoires qu’il propose, ne manquent pas. À titre d’illustration, on peut citer cette expérience, pionnière et réussie, de la colocalisation. De fait, sa rencontre avec le président du Medef constitue un de ces signes probants que la feuille de route économique d’Issad Rebrab est jugée pour ce qu’elle est : une voie pour un partenariat gagnant-gagnant, mais aussi une alternative à l’impasse économique et une réponse forte à la crise actuelle.

 lIBERTE Publié par Said Chekri